j'ai beaucoup, beaucoup, coloré. depuis des années.

un peu tout y est passé; noir, noir/rouge, noir/violet, différents roses, de l'orange, du roux, du blanc... je n'ai même pas de  photos de tout.

au fil des années, ça a donné ça (j'ai mis un éléphant pour cacher le trou de ce montage de grande qualité);

je sais que je suis blonde, un peu cendré. mais je n'ai pas vu ma couleur depuis bien six ans. et encore, avant je l'ai vue mais par paresse toute simple, pas par interet quelconque.

j'ai une dizaine de centimètres de cheveux neufs, pas plus. et aujourd'hui, en sortant du shampoing... ma couleur, ma vraie.

on voit le blond-jaune et la consistance étrange des mèches cuites. ça fait bizarre de se voir tel qu'on est, après tout ce temps. une couleur ni funky ni particulière, juste celle de mes tifs. c'est... bizarre, je n'ai pas d'autre mot.

j'ai beaucoup lu que les bains d'huile, c'est bien de les laisser poser toute une nuit. toutefois, mes expériences passées avec les colorations au henné naturel m'ont fait craindre de recommencer à colorer ou à huiler mes oreillers et mon matelas. j'aime bouger en dormant, et les chats viendraient sentir ce qui se passe sur ma tête, car ce sont des chats et ils ne voient pas très bien l'interêt de nous laisser dormir.

alors j'ai essayé quelque chose, hier. j'ai pris quelques gouttes (allez, une cuillère à café) d'hv de sapote, et je l'ai massée sur les racines de mes cheveux. ça m'a pris dix minutes, du temps que j'ai passé avec mon mari, à parler et à  regarder un film.

l'huile de sapote sent très fort et bon l'amande amère, odeur que j'aime. ais une fois "chaude", à température du corps... ça me plaît bien moins. alors j'ai pris de l'hv de coco et j'ai refait la même chose. il suffit de prendre un copeau de coco, ça fond tout de suite, et vogue la galère. bref, je n'ai huilé que ma peau, et les racines de mes cheveux. je ne me suis même pas fait de chignon, et ce temps de soin ne m'a pas fait "perdre" du temps avec mon mari, ce qui compte pour moi.

j'ai dormi, et le lendemain matin fait un second bain d'huile, plus épais et fuyant, avec du lait de coco, de l'huile de ricin et de l'avocat.

je l'ai laissé poser deux ou trois heures, et ensuite j'ai fait mon shampoing comme d'habitude.

voilà! en tous cas, moi qui n'aime pas dormir avec des substances étranges/serviettes/charlotte/huiles sur la tête, ça m'a tout a fait plu; les actifs en toute petite dose, et les nourrissants le lendemain, posés moins longtemps. on est sûr de ne pas tacher toute la literie, et l'étape vraiment huileuse est plus rapide ensuite.

à voir sur le long terme, mais je continuerai et je vous dirai!

pour remettre mes tifs sur pied, j'ai choisi de faire un shampoing relativement neutre, histoire de bien voir ce que fait chaque ingrédient. je partais donc avec des cheveux brûlés et presque irrécupérables, et j'ai presque toujours eu les cheveux un peu gras, que je les lave au chimique ou au bio.

alors voilà ce que j'ai fait; la base neutre d'aromazone. trois he; deux pour cheveux gras et une pour avoir de plus beaux cheveux;

10 gouttes de cèdre de l'himalaya

20 gouttes de sauge sclarée

20 gouttes de palmarosa

je n'en mettrai sans doute pas dans le prochaine shampoing, ou bien une seule, dont j'aime l'odeur, comme le citron vert. le cèdre et la sauge sentent très bizarre, comme souvent en naturel. pour moi, apprendre de nouvelles odeurs fait partie de la découverte et du voyage, alors ça me va parfaitement. mais je pense qu'à froid, les odeurs peuvent un peu rebuter.

niveau actifs, j'ai mis;

120 gouttes d'honeyquat

70 gouttes de protéines de riz

30 gouttes de protéines de soie

j'ai trouvé très drôle que la soie pue autant, comme quoi l'idée du "luxe" oublie parfois la base des matières. je pense que le honeyquat et les protéines sont ultra pertinentes; elles sont censées épaissir et lisser le cheveu, en ce qui me concerne c'est largement le cas. j'ai aussi appris à laisser poser les shampoings; comme je fais des bains d'huile je mouille à l'eau chaude en entrant dans la douche, je lave une première fois les racines, je rince et je relave en laissant poser. et quand je fais comme ça, je vois vraiment la différence, j'ai un volume dingue.

je n'utilise pas d'après-shampoing; si dans quelques semaines je note un souci récurent j'y penserai peut-être, mais pour l'instant je préfère cerner et traiter le plus simplement possible. d'autant plus qu'après des années de colo chimique et de produits du commerce, il faut que je refasse connaissance avec mes cheveux. du coup, du simple!

chose à noter avec ce shampoing; une fois rincés, mes cheveux sont immondément pleins de noeuds. je laisse sécher tranquille à l'air libre, et une fois secs, ils se demêllent très facilement aux doigts.

voilà pour le shampoing!

mon mari est très allergique. tout ce qui peut être respiré lance une crise, comme les poils de chien, de chat, les poussières, les acariens.

la salive des chats et celle des chiens déclenche aussi des réactions sur la peau; une des chats aime se blottir dans le creux de son bras et lui téter le pli du coude. quand elle le fait, la peau de mon mari gonfle, se cloque (minuscules), et reste rouge assez longtemps.

il a souvent les bronches prises et gonflées.

comme je pense que les questions que nous nous posons sont partagées par beaucoup, je me permets de raconter ce que nous faisons, et tentons de faire.

déjà, un grand, grand tour d'aspirateur chaque dimanche aide beaucoup, de même que garder une fenêtre ouverte dans l'après-midi.

nous avons deux chats et un chien, et l'habitude aide aussi; mon mari a réagi pendant des mois pour les deux chats, et les supporte maintenant assez bien, sauf quand elles le lèchent/tètent. le chien c'est une autre histoire, mais nous ne perdons pas espoir.

je précise qu'il n'est pas question de soin mais de confort, d'aider à faire passer la crise et à respirer mieux. mon mari sait qu'il devra retourner se faire insensibiliser, mais il n'en a, pour le moment, ni l'envie ni le temps.

voilà ce que nous avons trouvé;

dans un petit sachet, nous mettons un petit linge sur lequel nous avons versé des he; gaulthérie, eucalyptus, tea-tree, et orange douce ou citron vert. nous les utilisons parfois aussi en diffusion, quand la journée s'annonce un peu difficile.

cela ne règle pas tout, loin s'en faut, mais il respire mieux et les crises sont allégées.

nous testons pour l'instant l'aloe vera sur ses réactions cutanées, et allons recevoir de nouvelles he. je vous tiendrai au courant.

je pense surtout me servir de ce site comme journal, que ce soit pour suivre mes cheveux ou ma peau. je n'imagine pas trop qu'il peut interesser d'autres personnes que moi. je pose ici mes routines, celle du matin, du soir et des cheveux. ce pourra être interessant, peut-être, de voir le chemin fait et les changements entrepris dans quelques temps.

le matin; le plus simple possible. j'ai des périodes de flemme aigue, de boulot trop stressant, et je laisse parfois tomber ce qui me demande de l'énergie de façon trop régulière. de plus, j'ai envie et besoin, en ce moment, après une longue période de vie trop complexe, de simplicité.

dans la lumière de cette fin d'après-midi de novembre;

savonner au savon d'alep, passer quelques gouttes de bambou, et finir avec la crème à l'iris de welda.

j'adore ce savon, j'adore son odeur, quand je passe dans ma salle de bains je le sens souvent.

le bambou, je n'ai pas d'opinion réelle dessus. je viens de le faire entrer dans ma routine, pour rincer l'eau calcaire du robinet. en tous cas je n'ai pas à m'en plaindre.

la crème à l'iris, je l'ai rachetée il y a un moment; le démquillant de weleda, à la même plante, a été un de mes premiers achats naturels. j'aime son odeur parce qu'elle me rapelle mes tout débuts. je ne pense pas racheter ce genre de produit, par contre et pour le moment, une fois que je l'aurai fini.

routine du soir, espoir;

rien de très notable non plus. une huile végatale; ici de la noisette. j'en prendrai clairement un plus gros flacon, j'ai adoré l'odeur, la finesse de l'huile, et le fait qu'elle soit légère et nourrissante à la fois, en tous cas sur moi. je viens de finir une huile de rose de damas, trop riche pour moi, et une odeur trop forte pour que je la trouve très agréable. toutefois elle a bien aidé sur mes cicatrices.

le savon ensuite!

du gel d'aloe vera pour le calcaire, encore. au début je trouvais cela très cartonneux, mais en réchauffant le gel en frottant les mains l'une sur l'autre, la sensation a dsparu.

et une crème à l'amande weleda, qui elle aussi sera sans doute remplacée.

le rituel cheveux! dans la toute petite lumière de la cuisine;

ma merveilleuse huile de ricin, que j'aime réellement. l'huile d'avocat, que j'aime tout autant, fluide, riche, à l'odeur d'une salade de crevettes mangée avec ma grand-mère quand j'étais toute petite. la première bouteille à mélange, que je croyais pouvoir durer des semaines, et qui ne contient, finalement, que le double de ce veulent manger mes cheveux à chaque bain d'huile.

et le beurre de mangue, avec qui on ne se connait pas encore très bien, mais qui a l'air de leur faire beaucoup de bien.

vraiment, à part les crèmes weleda, ces routines me conviennent; simples, nature, des ingrédients sains et francs. j'ai toujours fait beaucoup d'allergies et de réactions à pas mal de choses, et j'ai beaucoup rajouté de produits en espérant que cela règlerait mes soucis. au contraire. par exemple, suite à des soucis de boutons j'ai tenté deux fois les aha, et à chaque fois ma peau a fait des microkystes et des boutons surnuméraires, j'en ai encore des cicatrices.

en tous cas, pour moi qui ai connu dartres, plaques d'allergie et peau qui pèle, le passage au naturel a réglé beaucoup de choses. reste ces boutons qui arrivent parfois. je pense qu'avec des routines aussi simples, je saurai mieux cerner le problème.

passer au naturel, ça créé du déchet.

les produits qu'on abandonne derrière soi, les produits qui ne nous correspondent plus du tout.

quand je suis passée au naturel, j'ai vidé toute ma salle de bains des produits du commerce. j'ai tout mis dans un carton et j'attends de trouver une solution pertinente pour m'en debarasser.

on peut tout jeter, évidement. mais ça reste à mon sens un grand gâchis, et puis c'est parfois difficile, pusqu'on a pu nouer un lien étrange avec ces produits, ces odeurs. jeter une crème que portait notre grand-mère, un maquillage qu'on nous a offert pour nos vingt ans, ça n'est pas toujours facile.

donner, bien entendu. mais à qui, et comment? je ne me vois pas offrir des produits ouverts, sauf à des ami(e)s proches, et encore. donner à des associations qui travaillent avec des gens dans le besoin, ça me semble une bonne chose.

garder, en souvenir, ou au cas où? je sais que pour moi, le au cas où est impossible et le restera encore longtemps. mes cheveux et ma peau ont trop morflé pour que je me donne la sensation de revenir en arrière. 

ce que j'ai donné; les teintures de cheveux, et encore, pas toutes. les couleurs; violet, rose, rouge, orange. j'ai gardé le décolorant et les teintures mauve (pour casser le reflet jaune de la décolo). je vais jeter tout ça au fur et à mesure que j'y pense.

ce que j'ai gardé; je n'arrive pas à me résoudre à donner des huiles de commerce, des shampoings à silicone, des choses que j'estime, moi, négatives. en tous cas pas à des amis, j'aurais l'impression de leur mentir. je pense que les produits nettoyants serviront à laver les pulls et le chien. on peut se servir de shampoing et d'après-shampoing pour laver les textiles fragiles, je ferai donc ça histoire de ne pas jeter (et d'acheter des produits pour laver les pulls).

ce que je garde et dont je me sers; les crèmes pour les mains et les baumes à lèvres. ils étaient déjà presque tous de parapharmacie; même si ce n'est pas la panacée, c'est déjà ça. je fonctionne très souvent (dès que je le peux, en fait) par stock, j'achète par avance, et là je trouverais ça stupide de jeter ce que j'ai passé des mois à stocker. de plus, je ne suis pas du tout au stade de la fabrication totale de mes soins, et ça ne m'imtreresse pas vraiment pour le moment. j'ai beaucoup a découvrir, rajouter les températures de fonte, les épaississants, conservateurs, serait contreproductif, je le sais.

et vous, qu'avez-vous fait des anciens produits?

d'où je pars, et pourquoi le naturel?

je me suis interessée au naturel depuis longtemps, en commençant par choisir des produits non testés sur les animaux. la découverte des produits naturels est un drôle de voyage; on le commence presque tous pour des raisons différentes, on le quitte parfois, on y revient pour des choses qui tiennent à coeur.

pour être tout à fait honnête, j'ai toujours eu de fortes allergies de contact (lessives, après-shampoings mal rincés, gel douches, peintures, etc) et le naturel m'a fait disparaître tout ça assez rapidement. je n'y étais venue que pour éviter les laboratoires, j'y ai trouvé une nouvelle peau.

j'ai quitté ce chemin-là pour des raisons financières; je n'étais pas chez moi, mes arrivées d'argent étaient très irrégulières, je ne pouvais pas garder ou même installer une routine autre que premiers prix et choses faciles à trouver n'importe où.

il y a quautre ans, j'ai commencé à me décolorer les cheveux. c'était une très ancienne envie, que je ne regrette pas; au moins, je l'ai fait, j'ai vu ce que ça donnait. j'ai beaucoup aimé ma couleur blanche (enfin, les jours de colo réussies), moins la jaunâtre des jours moins heureux, voire la mauve des temps de pause un peu foirés.

j'avais, en tous cas il me semble, une sacrée masse et pas mal de longueur. par contre, et bien entendu, les colo me ruinaient les cheveux, et je ne m'en occupais pas, en plus. shampoing de commerce, après-shampoing de commerce, et c'est tout. j'avais essayé les huiles, mais j'en avais trop mis, ça collait, bref, j'avais laissé tomber.

et puis, un jour, tout a brûlé. un produit vendu comme équivalent... qui ne l'était pas du tout. mes cheveux sont tombés dans la douche, réellement. une belle brûlure chimique atroce, et des cheveux tellement fragilisés que je ne pouvais pas mes coiffer, même aux doigts. ça cassait mollement, il n'y avait plus rien. de ça;

je suis passée à ça;

j'ai laissé repousser sans plus toucher à rien. j'ai redécoloré une bonne fois, parce qu'une teinture orange avait laissé des mèches absolument immondes, et que de toute façon je pensais que mes cheveux étaient morts pour de bon.

rien ne les a soignés, du moins récupéré un visuel potable en attendant la repousse. masques de commerce, après-shampoings, rien. ils étaient mous et sans aucune tenue, on aurait dit du fil de scoubidou.

je coupais au fur et à mesure, et comme presque tout le monde, je detestais avoir perdu ma longueur (pourtant pas exceptionnelle) et devoir couper encore. ça poussait, j'avais une bonne dizaine de centimètres de cheveux sains, de mon blond un peu cendré, ça devait faire une dizaine d'années que je n'avais pas vu la vraie couleur de mes cheveux. j'ai fait une teinture la plus douce possible pour casser le jaune foireux des mèches/blond gris des cheveux sains. déjà, je pouvais sortir dans la rue sans qu'on me dise que mes cheveux étaient bizarres, ça ne m'était pas arrivé depuis plus de six mois.

et puis, un jour, j'ai refait un shampoing, et quand j'ai passé mes doigts dans mes cheveux, il y a eu un noeud, et au lieu d'arrêter mes doigts, bref, de lutter un peu, j'ai une énorme touffe qui a cassé. j'ai pris mes ciseaux et coupé tout le V, et bien au-delà, même.

j'ai passé une commande aromazone et j'ai pris leur base neutre, des hv, des actifs pour shampoing et de l'aloé vera. j'ai fichu dans un carton tout ce qui était de grande surface, tout ce qui n'était pas naturel. les huiles de commerce, que j'avais essayées pendant les mois passés sans aucun autre résultat que me bousiller le peu de tifs qui me restait.

j'ai fait un bain d'huile, en me disant que ce serait gras, immonde, et que ça allait puer. j'ai pris ricin et avocat, un tiers pour deux tiers. mes cheveux ont bu plus de quarante millilitres, ils n'avaient même pas l'air mouillés, à peine humides. on voyait très bien la démarcation entre les cheveux brûlés et les cheveux sains. j'ai lavé au savon d'alep (la base neutre n'était pas encore arrivée, je faisais avec les fonds de placard), et les cheveux morts ont bavé de l'huile pendant deux jours, tellement ils étaient poreux.

les cheveux sains étaient d'une douceur incroyable après, je n'aurais pas cru qu'ils le seraient à ce point.

j'ai continué, d'autant plus que mon shampoing était arrivé. bains d'huile plusieurs heures avant le shampoing, laisser sécher à l'air libre, rien d'autre. j'ai fait ricin/avocat, toujours pareil, avec, une fois, du lait de coco et une autre du beurre de mangue. le beurre a eu l'air de les nourrir clairement plus; ils ont moins bu et on été bien plus doux.

après deux ou trois semaines, mes cheveux sont doux, même les pointes mortes. je ne pense pas qu'on puisse dire, dans la rue, qu'ils sont cuits jusqu'à la moelle et que je ne fais qu'attendre de pouvoir les couper pour m'en débarasser.

les "soins" de commerce ont été un ras-le-bol assez violent, ils n'ont, chez moi, rien aidé, au contraire, ils ont pourri ce qui restait à pourrir.

deux photos de ma nouvelle base;

aujourd'hui, j'en suis là; rester sur le naturel, des soins les plus simples possibles, hv, shampoing neutre avec deux ou trois actifs, des he mais je pense les retirer, ou en mettre moins, mon cuir chevelu me gratte parfois (enfin, deux gratouilles devant la télé en trois semaines, rien de bien notable). bref, retirer et enlever en cas de souci au lieu de rajouter encore et encore.

niveau longueur, j'avoue que j'ai bien cherché ce qui m'arrive, mais je souffre un peu parce qu'il reste tant à couper. je me connais, je ne peux pas dire que je vais laisser pousser et couper petit à petit, je peux en avoir assez un beau jour et couper dix centimètres. disons que pour taper dans un objectif atteignable dans pas trop longtemps (je croise les doigts), je pars sur 51cm actuellement et j'aimerais toucher le soixante centimètres d'ici six mois. pfiou, c'est dur à écrire. bref!

nous verrons bien. le début d'une nouvelle aventure, avec des cheveux libres de tout souci!

=D